DÉDÉ... notre DÉDÉ
Ma page est blanche
Mon stylo immobile.
Comment trouver les mots?
Les mots ont-ils encore un sens?
Les mots sauront-ils atténuer le désarroi et la stupeur de cette brutale disparition ?
De battre, ton cœur s'est arrêté
De battre, ton cœur s'est arrêté
Depuis que j’ai appris la nouvelle, cette phrase martèle sans cesse mon esprit.
Et pourtant tu en avais du cœur.
Un cœur tendre et généreux pour ta famille accomplie et unie autour de toi.
Un cœur vaillant pour ta maison au Rousset, si bien entretenue et agrémentée depuis peu, d’un ascenseur comme un point d'orgue, comme un clin d’œil à ta vie professionnelle.
Un cœur entier pour tes idées et tes engagements politiques.
Un cœur de feu pour le vélo...
Le vélo... sans nul doute ta 2ème passion après ta famille.
Depuis plus de 40 ans tu t'es investi dans le club de Boën, d'abord en tant que coureur,
puis au sein du bureau où tu as assuré la présidence de 1987 à 1997.
Tu as siégé au Comité Départemental de la Loire (le codep).
La retraite est venue, ta passion et ta faim demeuraient intactes.
Il faut dire ô combien tu les aimais ces montagnes du Forez et on comprend pourquoi tu étais tellement attaché à « l'Etoile du Béal » ta création assurément.
Dédé, tu aimais les cols et on ne compte plus les photos prises au sommet avec tes amis.
Tu as su réaliser tes passions en faisant le tour de France cyclotouriste, la traversée des Alpes, la traversée des Pyrénées et bien d'autres exploits encore.
De battre, ton cœur s'est arrêté
Mais n'imaginons pas que tu en as trop fait.
Comme nous tous, tu connaissais tes limites, alors comment comprendre que tu nous aies quittés en cet après-midi du lundi 26 Octobre ?
17 coureurs, 17 amis au rendez-vous habituel à Boën ;
17 cyclos s'étirent presque paresseusement sur ces routes maintes fois sillonnées dans la tiédeur et les couleurs automnales.
St Marcel d'Urfé, Crémeaux et juste avant la croix du Lac, c'est la tragédie....
Dédé sois assuré que ton souvenir demeurera à jamais ancré en nous d'autant que nous repasserons forcément sur ces routes et nos cœurs ont besoin de battre pour la vie, bien sûr, mais aussi pour réconforter, accompagner Odette et d'autres amies qui maintenant vivent seules.
Bernard